Monsieur Meslot, président
du conseil de surveillance de l’Hôpital Nord Franche-Comté, reproche publiquement
et de façon violente à son directeur d’avoir pris seul la décision de rendre
payant le parking de l’hôpital médian à Trévenans. Cette mise en cause publique
n’est ni juste, encore moins digne, elle est au pire irresponsable.
Du fait de ses multiples
mandats à assumer, monsieur Meslot n’a pas eu le temps de s’investir sur le
dossier de l’hôpital qu’il a totalement délégué à son directeur. Pourtant
informé de la proposition de rendre payant le futur parking et sous la pression
d’une pétition, le maire de Belfort par une savante volte-face, dénonce le
« soi-disant » coup de force de son directeur. Si le président du
conseil de surveillance s’était investi dans le dossier de restructuration de l’hôpital,
nous aurions échappé à cette attaque publique et humiliante. Nul doute que
Belfort aurait pu conserver aussi divers services hospitaliers sur la ville,
comme l’a fait le maire de Montbéliard pour sa cité.
Cette méthode qui consiste à
jouer les gros bras par un management basé sur
l’humiliation, cache en fait de l’autoritarisme, faute d’autorité.
Samia
JABER, conseillère
municipale
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