lundi 4 septembre 2017

Emplois aidés, un dispositif nécessaire


Dans une mise en scène bien orchestrée et avec des accents de pleureuses, MM. Meslot, Boucard et Bouquet  rappellent tout le bien qu’ils portent aux emplois aidés mis en place par F. Hollande. Alors que leur famille politique n’a eu de cesse de les critiquer comme un certain F. Fillon, candidat LR aux présidentielles qui promettait de les supprimer, ces messieurs s’en font les chantres !

On pourrait être touché par cet élan de solidarité, si cette attitude n’était dictée que par des considérations humanistes. Malheureusement les vrais raisons qui poussent nos « gauchistes » d’opérette à adopter ce positionnement est tout autre. Le dispositif des emplois aidés à Belfort a été quelque peu dévoyé, puisque ces emplois constituent pour l’Adjoint à la jeunesse et son mentor, un véritable fonds de commerce électoral très lucratif. Pour ma part, je dénonce la décision du président de la République de réduire ce dispositif d’insertion pour des jeunes sans emploi et sans formation.

Samia JABER

mercredi 26 juillet 2017

Le Canard Enchaîné épingle Meslot pour l'augmentation de ses indemnités !


Pour compenser son indemnité de député qu’il ne perçoit plus, loi sur le cumul oblige, M. Meslot a décidé de la compenser, en augmentant ses indemnités de président du Grand Belfort et de maire de Belfort (1).  Il  s’octroie désormais une indemnité supérieure de 75 % à ce que touchait son prédécesseur ! 

Alors que celui-ci percevait 2540,23 € brut pour la CAB (aujourd’hui Grand Belfort) et de 2540,23 € brut pour la Ville en janvier 2014, soit au total 5080,46 € brut, M. Meslot percevra une indemnité au Grand Belfort de 5545 € brut et à la Ville de 3180 € brut par mois, soit au total 8725 € brut. Cela correspond en année pleine à un surcoût de plus de 44.000 € pour la Ville et la CAB ! 

Cette captation de l’argent des contribuables belfortains au profit du compte en banque du maire de Belfort, n’a pas échappé au Canard enchaîné qui l’a épinglé dans son édition du 27 juillet 2017.

Les Belfortains jugeront où se trouve la gabegie !
(1) : M. Meslot ne percevait pas son indemnité de maire avant sa démission de son poste de député, car il était au plafond de ce qu'il pouvait toucher

samedi 8 juillet 2017

Des camions sur la place d'Armes


Communiqué de presse


Après les dégradations de la fontaine sèche de la place Corbis, fermée depuis bientôt 3 ans , c'est au tour de la place d'armes de subir le même sort!

Depuis hier après midi un va et vient de camions chargés de 40 tonnes roulent allègrement sur la place sans tenir compte des règles mises en place pour ne pas dégrader les récents aménagements et déchausser les dalles.

Les autorisations données par la municipalité sont irresponsables. Nous ne pouvons que nous inquiéter du peu de respect des aménagements urbains et le gaspillage d'argent public . 

Samia Jaber

mardi 27 juin 2017

Le SERTRID sous très haute tension


Communiqué de presse


Le SERTRID, comme tous les syndicats a été créé par des élus qui ont parié sur la coopération, l'intelligence collective et le compromis. Par un mode de gouvernance basé sur le rapport de force, M. Meslot a rompu  ce consensus. La réaction des élus du SICTOM et du Sud Territoire est naturelle. Ils défendent les intérêts de leurs administrés.

Qui peut leur reprocher?

La responsabilité de M. Meslot dans la fragilisation du SERTRID est totale.  Le bras de fer qu'il a engagé est perdu. Il doit l'accepter et revenir à l'apaisement avec nous, élus belfortains, mais également avec nos collègues du Sud et du Nord.

La feuille de route arrêtée hier par le nouveau bureau du SERTRID est raisonnable. Elle garantit  les intérêts de tous, y compris les habitants du Grand Belfort. L'enjeu principal aujourd'hui est de trouver un bon compromis avec  Pays de Montbéliard Agglomération (PMA), pour assurer la pérennité de l'usine d'incinération .

Ce feuilleton doit cesser. Il en va de notre crédibilité et de l'intérêt de tous les citoyens du département !

  
Samia JABER

mardi 13 juin 2017

Massacre à la tronçonneuse le long de la Savoureuse !

Pour le projet de promenade dans la Savoureuse, 
le maire de Belfort veut autoriser 
le massacre d'une soixantaine d’arbres et de nombreux arbustes 
qui aujourd’hui agrémentent le paysage le long de la Savoureuse 
pour le plus grand plaisir des Belfortains et des touristes !


Et tout cela en pure perte,
 car ce projet au coût exorbitant de 18 M€
est parfaitement inutile.
Deux promenades existent déjà !


Passage en revue de ce massacre programmé, en partant du pont du Magasin jusqu’à la passerelle Gambetta

1 - Quai Vauban, entre le pont du Magasin et le pont Clémenceau

Suppression de 14 arbres et de nombreux arbustes : 1 magnifique cyprès chauve, 1 grand frêne, 2 magnifiques aulnes glutineux en cépée avec une dizaine de troncs, 7 bouleaux, 2 bouleaux pleureurs, 1 sorbier des oiseleurs et de très nombreux arbustes parmi lesquels des forsythias, symphorines, bambous, rosiers, …

Vue de la promenade en rive gauche de la Savoureuse


Cyprès chauve

 2 magnifiques aulnes en cépée encadrant le cyprès

Deux autres groupes d'arbres en aval du pont du Magasin


La plantation de ces arbres remontent à la fin des années 70. La création du nouveau pont Clémenceau, entraîne le réaménagement de la rive gauche de la Savoureuse en amont avec la création d’un quai sur une cinquantaine de mètres prolongé par un talus végétalisé. Quelques arbres déjà présents sont conservés, des aulnes et un frêne, et d’autres arbres et arbustes sont plantés de part et d’autre d’une rampe permettant un accès à la Savoureuse.

Pont du Stratégique remplacé fin des années 70, par le pont Clémenceau 
avec à gauche, l'ancien peuplier qui dominait le carrefour


2 -  Quai Vauban, entre le pont Clémenceau et le pont Carnot :

Suppression de 36 arbres, d’une soixantaine de rosiers rugueux et de nombreux arbustes : 20 érables sycomores en alignement, 2 cerisiers à fleurs, 2 érables boules, 1 érable plane, 1 érable à feuilles laciniées, 6 érables negundo, 2 tulipiers de Virginie, 1 magnifique érable champêtre en cépée près du pont Corbis. (1 magnifique tilleul a déjà été abattu durant l’hiver 2016-2017).

Projet de promenade en amont de la passerelle des Lettres



Suppression de tous les érables sycomores et des rosier rugueux 

Le quai Vauban a été construit à partir de 1899 lors de l’édification du nouveau quartier Carnot sur les anciennes fortifications arasées du pentagone de Vauban. Un peu plus d’une cinquantaine d’arbres en alignement double viennent agrémenter ce quai. Plusieurs de ces arbres plantés sur des remblais au sol médiocre et subissant la présence des véhicules stationnant sous leur frondaison, dépérissent petit à petit. Au début des années 1980, le quai Vauban est réaménagé avec création d’un stationnement de 55 places en épi répartis en deux parkings. De nouveaux  arbres,  des tulipiers de Virginie, sont plantés au milieu des années 1980. Connaissant des difficultés d’implantation à cause de la mauvaise qualité du sol, ils seront finalement remplacés par des érables sycomore au début des années 2000.

Quai Vauban en 1911 avec un double alignement d'arbres et la voie du tram

3 – Avenue Foch, en amont de la passerelle des Arts

Suppression de 5 arbres : 4 érables plane et 1 tilleul

En 1995, lors de la mise en œuvre de la deuxième tranche de la  promenade Mitterrand entre le pont du Magasin et le pont Richelieu, avec la création d’un axe cyclable, des tulipiers de Virginie viennent remplacer les arbres plantés le siècle dernier le long de l'avenue Foch.





Projet de promenade en aval du pont Carnot

Suppression des 4 érables plane et d'un tilleul, 
tous centenaires qui surplombent la statue du Poilu

Des arbres sont plantés au début du siècle dernier, le long de l'avenue Foch et sur le pourtour de l’ancien champ de Foire dont une partie sera aménagée pour la création du square du Souvenir. Sous la pression d’une association d’anciens combattants de la guerre 14-18 qui refusait qu’une statue commémorative soit mise en place dans le même espace que celle de la guerre 39-45, square du Souvenir, la municipalité belfortaine fait installer une statue dénommée le Poilu, œuvre du sculpteur Léon de Leyritz entre deux de ces arbres en avril 1928.



 Les arbres plantés au début du siècle dernier visibles sur cette carte postale de 1905-1908 correspondent aux arbres encadrant aujourd'hui la statue du Poilu

4 – Quai Schwob, en aval du pont Denfert Rochereau et en amont de la passerelle Gambetta,

Abattage de 5 arbres : 4 Sophora du Japon

La mise en place d'un escalier d'accès à la promenade dans la Savoureuse
en aval du pont Denfert Rochereau nécessite l'abattage de 2 sophoras du Japon


Vue des 2 sophoras



La mise en place d'un escalier d'accès à la promenade dans la Savoureuse
en amont de la passerelle Gambetta nécessite l'abattage de 2 sophoras du Japon

Vue des 2 sophoras


 Au début des années 2000, les quais de la Savoureuse sont mis en valeur avec la création de deux nouvelles promenades. Des sophora du Japon sont plantés, un nouvel éclairage mis en place, des points de vue sur la rivière créés et un éclairage des murs de la rivière installé mis en place dans les murs de quai.

Sophoras du Japon surplombant la promenade Mitterrand en rive droite de la Savoureuse


M. Meslot s'opposait à l'abattage des marronniers de la place d'Armes. Mais il était absolument indispensable de couper ces arbres pour la mettre de niveau pour la réaménager et mettre en valeur cette place que tous les Belfortains et touristes aujourd'hui trouvent superbes. La grande majorité des marronniers étant contaminés par un champignon, ils auraient de toute façon dû être  coupés.

M. Meslot s'était également opposé à l'abattage du groupe d'arbres place de la Résistance, le long du boulevard Joffre. Cet abattage était également absolument indispensable pour la réorganisation de la voirie pour le nouveau réseau de bus Optymo dont les tous les Belfortains profitent aujourd'hui. Le groupe d'une quinzaine d'arbres abattus a été remplacé par la plantation d'un très bel alignement de tilleuls le long du boulevard Joffre et par la plantation d'une centaine d'érables sur l'ensemble du parking, place de la Résistance.


Il est pertinent d'abattre des arbres mais seulement lorsque cela est nécessaire à la mise en oeuvre d'un projet utile.

C'était le cas pour la mise en valeur de la place d'Armes
et le nouveau réseau de bus Optymo. 

Cela ne l'est pas du tout pour une promenade le long de la Savoureuse au coût exorbitant et qui existe déjà.   


mardi 23 mai 2017

Encore un mensonge de M. Meslot : il faudrait remplacer la passerelle des Arts trop fragile et véritable obstacle aux crues


Dans le cadre de son projet inutile et au coût exorbitant de 18 Millions d’euros, le maire de Belfort, veut remplacer la passerelle des Arts. M. Meslot invoque la fragilité de l’ouvrage et l’obstacle qu’elle constituerait au bon au bon écoulement des eaux en cas de crue importante.
  
Ces deux arguments sont tout à fait fallacieux comme nous allons le voir !
  

Vue de la passerelle des Arts depuis le Théâtre

La  passerelle des Arts est-elle fragile ?

Pour faciliter la liaison entre la Vieille ville et le centre-ville, les élus ont décidé aux débuts des années 1980, dans le cadre du dossier « Belfort ville moyenne » et du nouveau plan de circulation, de créer deux passerelles, l’une en amont du Pont Corbis, la passerelle des Lettres et l’autre en aval, la passerelle des Arts.

L’architecte Françoise Voisin de l’Agence d’Urbanisme a conçu ces deux passerelles de façon à ce qu’elles s’intègrent de la façon la plus harmonieuse dans le cadre historique de la vieille ville proche. Les garde-corps ont été réalisés en fonte moulée, identiques à ceux des gardes corps qui bordent la rivière, pour respecter l’unité paysagère de l’ensemble des quais de la Savoureuse.

La passerelle des Arts, longue de 34 m et large de  6 m possède un tablier installé sur une structure métallique composée de deux imposantes poutres métalliques de 1,5 m de largeur qui prennent  appui sur des culées masquées dans les murs du quai. Le tout assurant une très grande solidité à cet ouvrage dont l’usage, faut-il le rappeler, n’est que piétonnier et cyclable. Pour justifier le remplacement de cette passerelle, le maire a indiqué en conseil de quartier et dans la presse que cette passerelle était dangereuse. Pendant le dernier FIMU, il a même demandé  à des agents de sécurité de veiller à ce que des attroupements ne se forment pas sur cette passerelle pour éviter qu’elle ne cède sous la pression ! Sachant que son poids est de 34 tonnes, soit le poids d’environ 600 personnes, même avec 50 personnes y stationnant en même temps, le surplus ne représente que 3 tonnes, donc rien, comparé à son poids total.

Cet argument est donc totalement faux, lorsque l’on prend la peine de s'intéresser de près à la structure de cet ouvrage !


On peut voir sur cette photo, la charpente métallique avec ses deux énormes poutres métalliques de 1,5 m de hauteur servant à soutenir le tablier avec ses balustrades et piliers de fonte  (première traversée par Jean Pierre Chevènement en avril 1984, juste après la pose)











La passerelle des Arts avec, photo de gauche, l'une des deux poutres métalliques et photo de droite, vue sous la passerelle avec ses deux poutres et leurs croisillons


La passerelle des Arts pose-t-elle un problème en cas de crue importante ?

La crue la plus importante qu’ait connu la Savoureuse est celle de février 1990. Alors que pour les principales crues, le débit est de quelques dizaines de m3/s, celle de février 1990 atteint un niveau exceptionnel pendant près de 4 heures : plus de 200 m3/s !


 Vue de la passerelle des Arts lors de la crue de février 1990

Même avec ce débit, qui statistiquement n’arrive qu’une seule fois en un siècle, d’où le terme de crue centennale pour qualifier ce type d’évènement, la passerelle des Arts n’a pas été submergée, contrairement au pont du Magasin. Elle n’a pas bougé et aucune dégradation n’a été constatée sur l’ouvrage, ni sur les culées (points qui supportent la passerelle dans le mur de quai) qui ne présentent aucun signe d’affaissement comme on peut le voir sur la photo précédente. Le cas d’une crue exceptionnelle avait été pris en compte dans la conception de la passerelle, par l’architecte chargé de sa réalisation, Paul Bonnan.

Est-ce qu’une crue de cette nature peut se reproduire prochainement, voire être plus violente que celle de 1990 ? La réponse est non. Non pas à cause d’une improbabilité statistique qui laisserait penser que comme la dernière crue centennale a eu lieu en 1990, la prochaine, statistiquement parlant devrait avoir lieu en 2090. Mais parce que le conseil départemental a tiré les leçons de cette catastrophe à l’origine de dizaines de millions d’euros de dégâts dans les agglomérations de Belfort et de Montbéliard.  

Plusieurs bassins d’écrêtement des crues ont été créés en amont de Belfort, sur la Savoureuse et son affluent, la Rosemontoise pour empêcher que des crues centenales ne viennent causer des dégâts en aval sur les habitations, entreprises et ouvrages publics comme des routes mais aussi des ponts et passerelles.



Vue des bassins d’écrêtement des crues mis en place sur la Savoureuse à hauteur de Chaux et du rétrécissement de la Savoureuse qui permet de détourner le pic de crue.  

D’un point de vue du risque de crue, le remplacement de la passerelle des Arts, n’est donc aujourd’hui pas justifié. Dans le cas contraire, à quoi aurait alors servi la construction de bassins d’écrêtement des crues pour lesquels le département a dépensé des dizaines de millions d’euros ? Et en plus, la collectivité devrait encore dépenser près de 3 M€ pour remplacer la passerelle des Arts !

En fait, la vraie raison du remplacement de la passerelle des Arts est qu’elle empêcherait le passage de piétons sur la promenade proposée par M. Meslot !
La vue en infographie du projet montre bien que les promeneurs, après s’être rendu au départ de la promenade depuis l’entrée du square Lechten, sont obligés de passer sous la passerelle des Arts. Aujourd’hui, la hauteur sous cette passerelle est d'environ 2,00 m depuis le niveau de l’eau. Le passage des piétons sous cette passerelle sera donc impossible, car le cheminement devra être surélevé par rapport au niveau de l'eau (sans doute au moins 50 cm). Il faut donc remplacer la passerelle actuelle, par une passerelle plus haute, pour permettre ce passage !


Vues en infographie du projet de promenade dans le lit de la Savoureuse
 passant sous la passerelle des Arts 

Vue de la passerelle avec un promeneur, en rouge, à l'échelle,
en train de passer sous la passerelle 

Contrairement aux mensonges du maire de Belfort,
la vraie raison de ce remplacement est que la passerelle actuelle ne permet pas le passage des promeneurs !


Pour en savoir plus :                                                                                   
Principe de fonctionnement d’un bassin d’écrêtement des crues             
Un rétrécissement est créé artificiellement dans le lit de la rivière, en amont du bassin d’écrêtement, comme on le voit sur la photo précédente du rétrécissement de Chaux sur la Savoureuse. Il laisse s’écouler la crue jusqu’à ce qu’elle atteint un niveau d’alerte. Une fois de niveau dépassé, le surplus de crue ne pouvant plus alors s’écouler dans la rivière, doit emprunter un chenal de dérivation pour aller remplir un ou plusieurs bassins. Après la crue, ils sont alors vidangés.                                                                                             


vendredi 12 mai 2017

Urbanisation du site de la Laiterie, la supercherie de M. Meslot

Conseil municipal du 06 avril 2017

Rapport n° 6 - Modification du PLU - Reconversion du site de la Laiterie - Approbation après enquête publique
Intervention de Samia Jaber

Avant d’apporter quelques commentaires à la proposition qui est faite dans ce rapport, il me semble utile de rappeler rapidement l’historique de ce projet d’urbanisation du site de la Laiterie et vos atermoiements :

Tout d’abord, le 05 février 2015, un projet conçu par le cabinet Reichen est présenté au conseil municipal. 4 grandes constructions sont proposées sous forme de barres dont la hauteur vont jusqu’à 18 m !

Suite à cette proposition, durant le printemps 2015, notre groupe  municipal s’oppose au projet ainsi que de nombreux Belfortains et  riverains qui signent une pétition pour s’opposer à cette hauteur
Prenant en compte cette opposition, le 28 mai 2015, un rapport est présenté au CM pour une première proposition de modification du PLU dans lequel il est indiqué «  que « la hauteur des constructions peut aller jusqu’à 13 m 50 »
Puis, le 07 septembre 2015,  une première enquête d’utilité publique pour la modification du PLU est lancée sur la base d’une hauteur de 13,5 m au cours de laquelle les riverains donnent leur position qu’ils expriment publiquement dans l’Est, le 09 septembre, pour indiquer qu’ils « jugent inacceptable le projet proposé par la municipalité : des immeubles avec un rez de chaussée et 3 étages, soit une hauteur d’environ 13 mètres et demandent un RDC plus deux étages soit une hauteur de 10 mètres » 
Ensuite, le 19 mai 2016,  suite à l’avis négatif du commissaire enquêteur, vous êtes obligé de présenter un nouveau rapport au conseil municipal pour lancer une deuxième enquête d’utilité publique dans laquelle les hauteurs de construction proposées « renvoient à des hauteurs de 13,5m, …, surmontés éventuellement d’un attique. ... » donc une hauteur de plus de 16 m ! Comprendra qui voudra !
Enfin pour clore ce feuilleton, en novembre 2016, à l’issue de la deuxième enquête d’utilité publique, le commissaire enquêteur indique dans ses réverses et conditions suspensives du projet qu’il « remet en cause la hauteur possible de plus de 16 m et propose une hauteur maxi de R+2+combles donc d’environ 13 m »

Je souhaite apporter quelques commentaires à ce feuilleton démarré début 2015 et les propositions qui sont faites ce soir :
1 - Ce feuilleton pourrait s’intituler retour à la case départ. La hauteur que vous préconisez aujourd’hui, correspond à celle que vous aviez déjà proposée lors du conseil municipal du 28 mai 2015 !
2 - Mais entre-temps, en contradiction totale avec une hauteur maximale de 10 m demandée par les riverains, vous avez proposé, un an après, en mai 2016, une hauteur maximale autorisée de plus de 16 m !
3 - En plus pour embrouiller le débat, vous avez voulu faire croire à la population que vous réduisiez d’un étage le projet, alors qu’en fait le projet de R+3 que vous proposiez en 2016 correspondait au R+4 de 2015, point confirmé par M. Herzog lui-même, suite à une question de René Schmitt lors du CQ Miotte Forges le 12 octobre 2016.
4 - Pour autant, la proposition que vous faites aujourd’hui, ne correspond toujours pas à ce que demandent les riverains, 10 m au lieu des 13 m proposés aujourd’hui.
5 - Idem pour la longueur des bâtiments que vous ne souhaitez pas limiter à 20 m, malgré la demande des riverains et la recommandation du commissaire enquêteur.  
6 - Vous ne proposez pas non plus la préservation et l’intégration des bâtiments historiques du XIXe siècle qui permettraient de conserver une trace historique de la présence de l’activité métallurgique qui a façonné l’histoire de Belfort, demande qui figure pourtant dans les recommandations de l’Architecte des Bâtiments de France.
7 - Je regrette que vous n’ayez pas suivi le chemin que la précédente municipalité avait tracé à la fin du mandat. Dans un rapport présenté en municipalité du 02 avril 2013, nous proposions une solution   d’urbanisation du site de type mixte avec majoritairement des maisons en bandes et quelques plots pouvant atteindre la hauteur de 10,80 m (2,70 m X 4 = R+3) ou 13,50 m (2,70 m X 5 = R+4).
8 - Au lieu de cela vous avez caricaturé notre position en expliquant que nous étions favorables à des immeubles de 6 étages, alors que cela correspondait seulement à la demande du propriétaire que nous avions donc rejetée, demande réitérée lors de votre début de mandat et à laquelle vous avez répondu favorablement, avec une proposition de modification du PLU autorisant des hauteurs maximales de plus de 16 m donc correspondant à 6 étages, en mai 2016.

En conclusion, cela fait trois ans que vous tergiversez sur ce dossier en faisant croire aux Belfortains que vous les écoutez. En fait vous défendez une modification du PLU qui permet la construction de grands bâtiments de 4 étages au détriment de la qualité paysagère du site de l’étang des Forges.  De plus, en validant une partie des conclusions du commissaire enquêteur, vous démontrez à votre insu, que vous n’étiez pas obligé d’acheter le site pour maitriser l’urbanisation du site de la Laiterie. C’est ce que nous avons essayé de vous expliquer à plusieurs reprises. La définition des règles du PLU par le conseil municipal (densité, hauteur, longueur des bâtiments, type d’architecture, ….), permet au maire de maîtriser totalement une opération d’urbanisme.  

Dans l’attente de découvrir votre projet revisité, nous ne désespérons pas de vous faire reprendre la totalité des orientations arrêtées à l’époque, à savoir une mixité du bâti avec des maisons en bandes. Encore un petit effort, M. le Maire, vous êtes sur la bonne voie. Vous avez donc nos encouragements !