jeudi 20 novembre 2014

Sauvons les Francas !

Conseil municipal du 20 novembre 2014
Motion présentée par le groupe d'opposition

Sans concertation véritable et dans la précipitation, la Ville vient de  décider de rompre brutalement et unilatéralement la convention qui la liait aux Francas. Une histoire commune de plus d’une quarantaine d’années, au cours de laquelle la Ville et les Francas ont développé auprès des familles belfortaines un véritable service périscolaire, complémentaires de celles  de l'école. Présentes depuis 70 ans dans plus de 3 000 collectivités locales, partout en France, les Francas, défendent le principe d’« accès de tous les enfants à des loisirs de qualité sur des valeurs d’humanisme, de liberté, d’égalité, de solidarité, de laïcité et de paix ».
Symbole de l'éducation populaire à Belfort, les Francas emploient plus de 150 jeunes vacataires durant les vacances scolaires et 30 professionnels expérimentés. C´est une école de la vie, de la citoyenneté, lieu de tous les apprentissages, éducatifs, sociaux et culturels quelque soit la catégorie sociale des enfants accueillis. Comment se passer d'une structure qui développe et anime dans notre ville, les centres de loisirs, les centres aérés, les colonies de vacances, les clubs ados ... ?
Les Francas c'est aussi un centre de formation régional pour le  BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur de centre de vacances et de loisirs), le BAFD (Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Directeur de centre de vacances et de loisirs). Plusieurs générations de belfortains ont ainsi bénéficié de leurs compétences.
La volonté de faire des économies à la ville est mise en avant pour justifier cette rupture. Une approche purement comptable ne peut être le seul critère de décision si tant est qu’aujourd’hui la preuve soit faite d’une réelle économie pour Belfort, après municipalisation des Francas. Fort des premières signatures de la pétition, nous demandons solennellement au conseil municipal, de suspendre la décision de rupture conventionnelle avec les Francas, de procéder à une étude financière sur l’impact de cette décision  et enfin comme « Rien ne se fera plus jamais sans les Belfortains» d’ouvrir un débat au conseil municipal.

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