Nous nous félicitons et nous
partageons la position de Damien Meslot concernant
la guerre à Gaza exprimée lundi dans la presse locale. Oui, Belfort est l’amie
de la Palestine et ce, depuis 25 ans. Notre ville
est à l’origine de la création du réseau de coopération des collectivités
locales françaises avec les territoires et les camps de refugiés palestiniens.
Elle a su développer des relations, qui au delà de l’amitié, ont permis un travail
de fond en matière de co-développement, sur le volet patrimonial, le tourisme
solidaire, les politiques en faveur de la jeunesse et le développement de la
francophonie à Hébron et à Jérusalem.
Depuis les accords d’Oslo en
1993, conclus sur la base de la reconnaissance des droits des deux peuples israélien
et palestinien à vivre en sécurité dans un état aux frontières reconnues,
Belfort et ses élus n’ont eu de cesse d’apporter leur soutien à la
concrétisation de cette paix fragile. La paix n’est pas chose aisée. Elle ne
peut se faire qu’à partir du moment où
des hommes se lèvent et décident, malgré leur histoire et leurs différences, de
faire le premier pas et de se tendre la main. C’est ce que Yitzhak Rabin et
Yasser Arafat avaient appelé « la paix des braves ».
Après les déclarations de Damien
Meslot, nous nous permettons de lui dire, qu’en amitié comme en amour, les mots
c’est bien mais les actes c’est mieux. Nous l’invitons à concrétiser cette solidarité
équilibrée affichée envers les deux peuples, comme nous avions l’intention de
le faire il y a quelques mois, en rebaptisant la place Rabbin en « place de
la Paix des Braves » et en accolant dans le texte explicatif les deux noms
d’Yitzhak Rabbin et de Yasser Arafat.
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