mercredi 4 juin 2014

Rythmes scolaires: Meslot passe en force pour affaiblir l'école

Communiqué du groupe d'opposition

Meslot nouvellement élu Maire de Belfort entend remettre en cause la réforme des rythmes scolaires tout en ignorant qu’une réforme de cette ampleur doit s’installer dans le temps pour permettre à chacun de trouver  son rythme.

A Belfort, Meslot organise une caricature de consultation dans la précipitation… à la veille des vacances d’été !  Sur un sujet qu’il dit lui-même  complexe, il pose une question simple : « Souhaitez-vous le retour à la semaine de 4 jours ? ».  Il annonce qu’il respectera  le choix qui sera exprimé par la « majorité » … mais quelle majorité  lorsqu'on ne sait pas qui vote. Un vote par enfant ? par foyer ? par parent ? par conseil d'école ? par enseignant ?  Certains  pourront ainsi voter plusieurs fois.

Cette méthode brouillonne est très éloignée du référendum local : aucun émargement prévu, une opacité totale du dépouillement, risque d'une  profonde désorganisation  de la rentrée, inquiétude légitime des agents de la Collectivité et des parents.
Cette attitude est méprisante et arrogante envers les différents partenaires que sont les IA-Dasen (Inspecteur d’Académie - Directeur Académique des Services de l’Education Nationale) et le Préfet qui n’auraient pas les moyens, selon Meslot, de s’opposer à son refus d’appliquer le décret.
Un décret s’impose tant qu’il n’a pas été annulé ou suspendu. Meslot n’est pas  au-dessus des lois ! C'est bien, l'Etat compétent en matière d'enseignement qui fixe les horaires scolaires et non le maire.
En cas de refus, Meslot risque un recours du préfet devant le tribunal administratif. Ce recours peut fortement perturber l’organisation de l’école et des familles. Bien qu'illégale, la délibération du conseil municipal acte administratif exécutoire, doit être appliquée … jusqu'à ce qu'elle soit annulée ou suspendue.

Des sanctions peuvent éventuellement être prises. Un maire  refusant d'appliquer la réforme des rythmes, s'expose au risque d'être destitué ou suspendu. Par ailleurs, les maires ne sont pas à l'abri de mesures en réparation  intentées devant le tribunal administratif par des parents d'élèves mécontents

Meslot feint d’ignorer tout cela. Il veut se draper dans les habits de celui qui pourra dire « J’ai essayé de  défendre vos intérêts mais ça n’a pas marché ». Ce faisant, hélas, il place l’éducation à Belfort sous de piètres auspices dès le début de son mandat.
Meslot fait preuve d'une méconnaissance totale du système éducatif et d'un mépris  total pour tous ceux qui ont travaillé depuis 18 mois sur cette réforme.
Il montre son désintérêt le plus profond pour l’amélioration du bien-être de l’élève.

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