Tribune du groupe d'opposition
Monsieur
Meslot vient d’annoncer, de façon précipitée et juste avant les vacances, la remise
en cause des ateliers pédagogiques sur Belfort mis en place par la précédente équipe
municipale. Il prend ainsi en otage les familles qui en plein désarroi ne
savent pas comment elles s’organiseront pour la rentrée prochaine. Il remercie 19
salariés qui avec dévouement avaient œuvré auprès des enfants et des familles
lors de la première année de mise en place de la réforme. Enfin il congédie des
associations impliquées dans cette réforme et qui avaient montré beaucoup
d’enthousiasme à aller au-devant de publics qu’elles n’auraient pas touchés sans cette nouvelle dynamique.
La
consultation organisée au mois de mai aurait pu être une bonne idée si elle avait
permis de faire le bilan d’une année de fonctionnement. Toutefois celle-ci est
contestable car elle n’a pas été organisée dans un cadre assurant la
transparence et l’information dues aux parents sur les conséquences du maintien
ou non des activités périscolaires. Le maire a fait croire aux belfortains
qu’ils avaient le choix d’appliquer ou non la loi. Il manipule cette
consultation pour justifier la remise en cause des ateliers périscolaires dont
les parents sont pourtant fortement demandeurs. Dans le même temps, il divise
par trois les crédits destinés à l’entretien des écoles belfortaines dont les
bâtiments vont se dégrader irrémédiablement.
Accusant
l’équipe précédente de ne pas avoir financé cette dépense pour laquelle un
budget à l’équilibre avait été proposé et qui faisait de l’éducation l’une de
ses priorités, les propos du maire de
Belfort sont mensongers. En réalité Monsieur Meslot se cache derrière le coût
de cette réforme qu’il prétend être trop élevé alors qu’au même moment il fait
voter une augmentation de la masse salariale équivalente à la création de 20
postes de policiers municipaux et d’embauches « clientélistes » pour
ses amis et soutiens de campagne.
Monsieur
Meslot lance le démantèlement annoncé de 30 ans de politique éducative à
Belfort à l’heure où des villes UMP comme Mulhouse s’inspirent de l’exemple
belfortain en mettant en place des activités périscolaires gratuites. Nous
dénonçons la remise en cause du professionnalisme des agents très investis dans
cette réforme et nous le mettons en garde de ne pas opposer les différentes
catégories de salariés de la ville.
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