Conseil municipal du 29
septembre 2016 - Rapport n°40 – Développement de l’offre
d’activités périscolaires - Intervention
de Jacqueline Guiot
Nous y voilà. La montagne de
communication à grand coup de slogans et d’argent, accouche d’une souris !
En 2014 vous arrivez et vous
supprimez dans la précipitation et sans concertation avec les familles et sans
même l’avoir annoncé dans votre programme, tous les ateliers périscolaires
gratuits mis en place par l’ancienne municipalité avec la mise en place des
nouveaux rythmes et qui étaient proposés , faut-il le rappeler aux 2400 élèves
des écoles l’élémentaires.
Pendant deux ans les parents
et enfants concernés n’auront plus que des études surveillées et de la garderie
payante. Cette suppression a eu pour
conséquence de surcharger les études surveillées avec les enfants qui n’avaient
plus d’autre choix. Vous vous êtes même targuée
d’avoir fait des économies, oui en effet, sur le dos de l’éducation et des
familles !
Vous mettez fin sans
prévenir, à toutes les interventions des associations qui avait conventionné
avec la ville pour ces ateliers, un nombre très important d’associations
étaient mobilisées. Pour ensuite les solliciter une nouvelle fois deux ans
après, dans un appel à projet. Quel gâchis et surtout quel mépris !
Vous aviez annoncé dans le
Belfort Mag, la généreuse somme de 50 000 €. Ce soir, elle n’est plus que de 30
000 € !
Depuis deux ans, nous
dénonçons cette casse et vos mensonges, n’ayant pour seule réponse à nos
questions que mépris et mauvaise foi.
Vous revenez aujourd’hui
avec un plan de 10 séances par
trimestre, alors que nous avions 150 ateliers sur l’année. Combien d’enfants
seront concernés par votre dispositif, alors que nous touchions 70 % des 2400 élèves inscrits en élémentaire ?
Comment les heureux
bénéficiaires seront ils sélectionnés ?
Là où nos ateliers étaient
gratuits, les vôtres sont payants.
Qui pourra se payer vos
ateliers ? Plus d’1/3 des familles aux revenus modestes en sont d’ores et déjà
exclus.
La proposition que vous nous faites ce soir
est un gadget dans le cadre d’une politique de communication bien rodée qui
cache la misère dans laquelle vous avez plongé l’éducation à Belfort. Elle
s’adresse comme le dispositif Coup de pouce, à une petite minorité de
privilégiés.
Monsieur le délégué à la
casse de l’éducation,
NON,
A BELFORT L’EDUCATION N’EST PAS UNE PRIORITE :
Vous
en faites moins qu’avant avec moins d’actions, pour moins de bénéficiaires,
avec moins de financements propres et moins de concertation ! Le tout, en
taxant un peu plus les familles qui doivent mettre la main à la poche !
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