jeudi 29 septembre 2016

Périscolaire : moins d’actions pour moins de bénéficiaires avec moins de financements propres


Conseil municipal du 29 septembre 2016 - Rapport n°40 – Développement de l’offre d’activités périscolaires - Intervention de Jacqueline Guiot
Nous y voilà. La montagne de communication à grand coup de slogans et d’argent, accouche d’une souris !
 
En 2014 vous arrivez et vous supprimez dans la précipitation et sans concertation avec les familles et sans même l’avoir annoncé dans votre programme, tous les ateliers périscolaires gratuits mis en place par l’ancienne municipalité avec la mise en place des nouveaux rythmes et qui étaient proposés , faut-il le rappeler aux 2400 élèves des écoles l’élémentaires.
Pendant deux ans les parents et enfants concernés n’auront plus que des études surveillées et de la garderie payante. Cette suppression a eu pour conséquence de surcharger les études surveillées avec les enfants qui n’avaient plus d’autre choix. Vous vous êtes même targuée d’avoir fait des économies, oui en effet, sur le dos de l’éducation et des familles !
Vous mettez fin sans prévenir, à toutes les interventions des associations qui avait conventionné avec la ville pour ces ateliers, un nombre très important d’associations étaient mobilisées. Pour ensuite les solliciter une nouvelle fois deux ans après, dans un appel à projet. Quel gâchis et surtout quel mépris !
Vous aviez annoncé dans le Belfort Mag, la généreuse somme de 50 000 €. Ce soir, elle n’est plus que de 30 000 € !
 
Depuis deux ans, nous dénonçons cette casse et vos mensonges, n’ayant pour seule réponse à nos questions que mépris et mauvaise foi.
Vous revenez aujourd’hui avec un plan  de 10 séances par trimestre, alors que nous avions 150 ateliers sur l’année. Combien d’enfants seront concernés par votre dispositif, alors que nous touchions 70 % des  2400 élèves inscrits en élémentaire ?
Comment les heureux bénéficiaires seront ils sélectionnés ?
Là où nos ateliers étaient gratuits, les vôtres sont payants.
Qui pourra se payer vos ateliers ? Plus d’1/3 des familles aux revenus modestes en sont d’ores et déjà exclus.
La proposition que vous nous faites ce soir est un gadget dans le cadre d’une politique de communication bien rodée qui cache la misère dans laquelle vous avez plongé l’éducation à Belfort. Elle s’adresse comme le dispositif Coup de pouce, à une petite minorité de privilégiés.
Monsieur le délégué à la casse de l’éducation,
NON, A BELFORT L’EDUCATION N’EST PAS UNE PRIORITE :
Vous en faites moins qu’avant avec moins d’actions, pour moins de bénéficiaires, avec moins de financements propres et moins de concertation ! Le tout, en taxant un peu plus les familles qui doivent mettre la main à la poche !

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