A la lecture du Projet éducatif de territoire signé par la ville
de Belfort pour 2016-2017, nous constatons que dorénavant la seule ambition de
la municipalité est de faire moins : Moins d’actions, pour moins de bénéficiaires,
avec moins de financements propres et moins de concertation.
Le discours sur le retour aux apprentissages des fondamentaux cache
en réalité l’abandon de toutes les politiques de lutte contre les inégalités d’accès
à la culture, aux loisirs, aux sports. La suppression des ateliers découverte gratuits ouverts à tous remplacés par le dispositif
Coup de Pouce qui ne concerne que 60 enfants sur les 4500 scolarisés et qui d’après
les enseignants, ne s'adresse pas vraiment aux élèves les plus en
difficulté, en sont la meilleure
illustration.
Le budget alloué à ce nouveau PEDT subit un sérieux coup de rabot, mis à part les
378 000 € de dotations de l'Etat pour l’accompagnement de la reforme des
rythmes, la participation de la ville se
résume à 74 000 €. Une bonne part, 72 000 €, pour financer le seul
dispositif coup de pouce( 1200 euros par élève !). Le budget de fournitures scolaires pour 2016
est amputé de 38 000 €. Enfin les travaux de maintenance sont refusés
systématiquement dans certains groupes scolaires.
Alors que la gronde monte dans tous les conseils d’école, le maire
et son adjointe refusent toute
concertation. Le comité des parents élus
instance de concertation à l’échelle de la ville a été purement et simplement
supprimé. Les projets éducatifs des centres périscolaires, pourtant
obligatoires, n’ont pas été présentés dans les conseils d’écoles. Enfin la désorganisation volontaire du service
éducation reflète à lui seul le désastre d’une politique annoncée !
Samia Jaber et Jacqueline Guiot, conseillères municipales
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