« Belfort,
la ville où l’on s’endette ». C’est sous ce titre accrocheur qu’un article
paru dans l’Est, sous entend que l’endettement de Belfort est important. Son
augmentation de 33,9 %, entre 2012 et
2013 s’explique par le fait que les investissements les plus lourds nécessitant
études et dossiers administratifs complexes, ont été réalisés comme dans beaucoup
de villes en fin de mandat. De plus la mise en œuvre de la refonte du réseau de
bus dans le cadre d’Optymo 2, a obligé la ville à caler certaines grosses
opérations en même temps que ces travaux comme la poursuite de la piétonisation
du faubourg de France et de ses rues adjacentes.
L’endettement
par habitant, l’un des critères
d’appréciation de la dette d’une collectivité, est pour Belfort de 1 290 euros. Cet endettement est inférieur
à celui de beaucoup de villes en France notamment des villes proches comme Mulhouse
(1 396 €), Montbéliard (1 467€), Epinal (1 563 €) ou Dole
(1 600€) ou plus lointaines comme Marseille
(3 475 €) ou Levallois-Perret (9 129 €) !
Les
travaux entrepris sur de nombreux espaces publics à Belfort lors du dernier
mandat, ont permis de renforcer l’image d’une ville attractive et moderne pourvue
d’équipements de qualité. Les besoins en investissement seront de fait beaucoup
plus limités dans les années qui viennent !
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